Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 189 ) >) pénétrée de la félicité réservée dans le ciel à » ceux qui n1eurent pour la vraie religion >). Qu'on nous pern1ette de jeter encore quel– ques i fleurs sur le ton1beau du juste, en rap– portant de nouveaux détails, et cp1i ne peuvent qu'accroître l'intérêt qn'inspiren t ses derniers mo1nens. Si nous nous répétons en quelque chose, c' est au moins de nouveaux témoins que uous fournissons au trion1phe de la vertu . E x trait d 'une lettre d'un prêtre fi de le) déten.u, dnns les prisons de Besançon,) Sllr la 1nort ··de M. Perri1i J de Lorray·. " Besançon, 18 février 1798. » Chaque jour voit naître des crin1es nou- . » veaux. Celui dont nous fî1n1es hier té– » n1oins, a sans doute peu d'exen1ples.... Il n surpasse en cruauté ceux dont je vous ai » déjà· fait le récit. '> 1\1. Perrin, prêtre de Lorray-en-lVlonta– » gne, diocèse de Besançon, fut arrêté, il y )) a environ trois semaines' de la n1anière la » plus atroce. On ne traiteroit pas ainsi des· » vole·urs, des assassins, en un n1ot, les plus » grands scélérats. ()n tira sur lui non1hre . » de coup~· de fusil dont plusieurs l 'attei~ni- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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