Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 17 ) ~ha de l'époque de sa première comn1un.ion; ce fut avec une ferveur angélique qu'il parti.– cipa à la table de l' Agneau sans tache : n1ais son goût pour cette nourriture céleste se for– tifia de plus en plus par les pieuses instruc• tions, par les lectures spirituelles et par des co111n1unions fréquerttes, dont chacune lui ap~ portoit u_n senti111ent plus délicieux et plug ten·dre. Comme il revenoit tous les soirs dans Ja maison paternelle, et que le voyage étoit au moins d'une heure, il employoit ce ten1ps à exercer sa mén1oire; et r église de la pa-– roisse étant placée sur la route, il ai1noit à s'y recueillir; à y adorer le Sauveur des hon1n1es dans l.a divine eucharistie, et à solliciter les grâces nécessaires pou·r faire ses études avec fruit. Ses supé1·ieurs avoient une maison de ean1pagne à peu de distance du do111icile de ses parens; et il ·alloit, les jours de congé, visiter son professeur' qui raccueilloit toujours avec une affectueuse bonté. 11 p.renoit ses avis pour sa conduite, le consultoit sur son travail; et se retiroit t.ouj ours satisfait, avec la résol utio~l de ren1plir 1)lus fidèlement ~1ue jamais ses de– voirs de cbFéti~.n et d'étudia11t .. Il CQnsacroit le ' . ' e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=