Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 187 ) » avoit déjà coulé pour lui, il ·s'abandonna .'> avec une tendre et douce confiance entre les » bras du père céleste, qui alloit lui donner la » paln1e du n1artyre. -Alo1·s, nous le vîn1es tout >1 consolé, consoler lui- n1êrne sa sœur, qui » avoit pejuc à se fan1iliariser avec l'idée de la » n101~t d'un frère qu·elle chérissoit. Il la· con– » jura de 1ncttre fin à ses cris et à ses larines, » pour qu'il pût dicter à ceux <.le nous qui » voulureut écrire, ses deraièrcs volontés re– >) lati ven1ent' à ses parens et :. quelques autres » personnes. En nous dictant sa de1~uière let– ' ' tre, il nous fit p:irt des in1pres~îo~1s de la » grâce qu'il recevoit d'en hant, nous assur:nlt u qu'il éto1t infiuin1ent tranquiJle e.L henrenx. » Il nous dicta cette lettre avec nn grand sang » froid et une profonde tranquillité, engageant. » sa sœur à ne plns pleurer sa 111ort (nous ver– » rons l'heureux effet qu'eurent sur la personne n de cetle sœur trop justen1ent désolée, Jes » vives exhorta lions de son bi enheureux frère ) , » n1:ds la pressant de se fëliciter plut<\t elle– .>> n1ên1 e d'ê tre la sœur d'un n1a rtvr de Jésus- "' n Christ. Dès f{ u ,il eut fl 11 i d P d \ctcr, on réei ta ..>> ]es vêpres, et on lui app)iqtul Ja rfcon11i-tan– )) dation de l'an1e, apr{)s lt1que.lle il s \~~onla e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)