Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( J 85 ) ).) cune personné de l'art ne se présentant pour ·» ce pieux.· office. M. Caseaux, jeune prêtre >> rétracté, sé distingua dans cette fonction , >> par sa charité et ses soins continuels. J'eus » n1oi-n1ên1e le bonheur d'aider une ou deux n fois à nettoyer les plaies de ce n1ar~yr vi– » vant, dont Ja pat.ience ainsi que la foi nous » p'énétroient d'édification. )> J-'a con1 n1ission 111ilitaire, con1posée de ,, buveurs de sang, altérés surtout de celui des » 111inistres de Jésus-Chr_ist, eut la cruauté de » lui laisser souffrir ainsi, sans lui faire adn1i– » nistrer aucun secours de l'art,. toutes les )> douleurs que J ui occasionoient ses blessu• .o res. Lorsqu'elle sut qu'elles con1ménçoient. » à se cicatriser , elle le fit so111n1er de se dis– ,, poser à con1paroître devant elle. Le n1auvais » air qui r_égrioit en prison , la diète rigou– ,, reuse prescrite à son état' le long ten1ps de– )) puis lequel il sonffroit, avoient tellen1eul. » affoibli la nature, que le n1atin, avant de » monter à l'interrogatoire , son courage pa– » rut ébranlé, son a111e s'attrista, ses forces l> défaillirent. Cependant i] se nlit en n1élrche, >> aidé cl'un bras }Jour n1onter l'escalier. 101- >) médiate1nent après son dé1>art, on s~ i11it en e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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