Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 184 ) .~> se n1it aussitôt à fuir; 1nais ayant été aperçu )> par ces cruels saf eJlites , il fut atteint par >> eux de plusieurs coups de fus]], l'un à balle » au travers du cor11s, un autre encore à balle >) dans le bras gauche, et enfin un ou plusieurs )) à gros plon1b qui le blessèrent en différentes » parties du corps. On peut iniaginer, d'après >) ce traiten1ent barhare, ce qu'il dut souffri1-– " de la part. de ces hol11n1es de sang , pour _.> être , dans cet état , conduit à Besançon. ' ' Arrivé dans les prisons de cette ville, et >1 aussitôt placé dans un lit, con1n1e l'ex.igeoit » son extrên1e foiblesse, il y fut d'abord pansé >) fort assidu1ncnt pat" un jeune chirurgien >> très-estirr1able, M. 1\ionianx, qui lui pro– )) diguoit tous les soins de son art; n1ais bien– » tôt, instruit que le blessé ne seroit pas plutôt » capable <le n1archer, qu'on le traduiroit à la n co111n1ission 111ilitaire ,_ .pour être condamné » à 111ort, iJ ralentit insen~i'blernent son exac– » titude, térnoignant de l'ave'rsion pour accé– )> lérer, qi~,oique indirecten1en t, le supplice de » cet hon1fl1e vertueux; et enfin il n'y revint t ' >> plus, ql1oique sa sœnr continuât d'apporter >> des seèours aux prisonniers. Nous fûn1es .u donc obiigés de le panser nous-111ê111es, au- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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