Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 18 r J )\) trouva n1oyen d'y pénétrer, de concert aveL >~ son pasteur , à qui il étoit redevable, après >~ .Dieu, de son inviolable attachen1ent pour >' la seule véritable religion. Ce bon catholi– » que ne prit de repos, cette nuit, que sur n une chaise, dans l'attente du bonheur au– " quel il se préparoit et qu'il obtint. Dans cette ,> occasion con1n1e· en beaucoup d·autres' j'ai » été tén1oin d'une abondance de larn1es ver– » sées avec d<~lices , in1n1édiate111ent au sortir )) de la sainte table, larn1es d'une reconnois– » 1 _sance bien juste envers l'Hon1n1e-Dieu, qui '> ne dédaigne pas de s'anéantir sous les es– » pèces eucharistiques, pour se donner à nous; » larn1es infinin1ent précieuses, puisqu'elles » sont l'effet des consolations ineflables de la '> grâce d'en haut. )> J'ai été égalen1ent té111oin du bonheur que " l'on goûte dans les prisons , lorsqu'on y est >> détenu pour la cause de Dieu. -Prier, n1édi– >> ter, louer le Tout-Puissant et le bénir, par... )> donner à ses enne111is et à ses persécuteurs, >> faire le sacrifice de sa vie et de toutes les » choses d'ici-bas, pour ne respirer qu'après· >> le ciel , voilà ce qui éJevoit ces heureux pri– n $0llUÎers au- dessus de rhun1anÎté. J'étoi~.~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=