Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 1 79 ) convenable que nous donnions une iJée de ces prisons de Besançon, que, dans la suite de nos i11én1oires,nous signalàrnes sou\Teut à l 'nttention de nos lecteurs; n1ais nous avo~1s à révéler unevé... .t ' l l ' t , , ' ' l l . r1 e cou oureuse, ces c1n a J Gpoque a p· us s1- nistre ·de 11os déb,ats poljtiqucs et religieux, la n1ajeure partie des détenus n'avoient ni prin- ·cipes de christianisn1e ni moralité ,, Toutes les autorités constituées étoient généralc111ent n1al con1posées; les tribunaux crin1inels ' · ainsi que les con1n1issions militaires, avoîent abjuré jus– qu'aux. inspirations de l'hun1auité : d'un autr.e côté, les prêtres fidèles et les laïc1ues etTi prison·– nés pour leur attachen1ent aux .antiques et ipu– res doctrines, n1anifestoient d'autant plus de sentimens édifians, que le d~nger de la sé– duction menaçoit davant:ige, et que la persé– cution se n1ont~oit plus atroce. Il est ditlicile d.c rendre au juste à quel degré d'élévation se portoit la charité des fid~les de Besançon. Nous ne pouvons trop le rappeler ; ils fai– soien t passer dans l ' obscu ri t.é des cachots , des alin1ens aussi salubres qu~,ahon<lans, du litige propre , des habits , et surtout les choses nécessaires pour célébrer les divins i11ystères. Quel courage, q uellc exactitude ., e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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