Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 176 ) )) cruauté, on nous l'enleva hier au soir, à ,, cinq heures, et on le transférà dans la pri– n sou n1ilitaire, afin de le priver des consola– " tious qu'il auroit pu trouver avec ses con– " frères. La fermeté que les pren1ières victin1ea » avoient n1outrée, a déconcerté apparen1n1ent » les persécuteurs; ils s'in1aginoient que c'é– » toient nous qui les avions ainsi afler111is; 111ais » ils se trompent~c'est ]a vertu d'en haut. Ils ont •> vu que le Dieu de ceux qui ~pnt dans la prison >> militaire, est le mên1e que le Dieu de ceux qui J) sont dans la maison dite de j ustiee ; qu'il )) soutient et fortifie les u·ns et les .autres . .Les ;; co1n·n1issai res de police out poussé leur 1né"" >~ chancelé jusqu'à ne pas abandonner sa pri– )) sou, afin qu'il ne pût avoir un prêtre, ou >) qu'ils eussent le plaisir de l'arrêter. Il nous )) quitta dans une grande tranquillité, et avec » une parfaite résignation. Quoique je me sois )> vu privé du bonheur d'être av:ec lui d:ans ces ) > deruîers n1on1ens., je suis certain qu'il a été » fort content .du sort que Dieu lui d.e..'itinoit. )J Il a édifié tous les .prisonniers, il les a prê– >J ch.és , pour ainsi dire, jusqu'au dernier 1110- » nTent. Il nous a écrit; je vous fais part du ).) contenu de sa lettre .. Je ·~ous envoie aussi ce , >> qu OQ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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