Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 1 ?3 ) >> Je pardonne de bon cœur à cenx qui ont » contribué à ma mort; et j'espère que si j'ai » trouvé gràce· devant Dieu , il voudra bien , . ' . >> ecouter n1es pr1eres pour eux. » Adieu, je vais n1ourir. In 1nanus tztas~ » Doniùie ~ co1n1ne11,do spiritum mett1n. » Dans les prisons 111ilit:·lÎres de Besançon, )) à deux heures après n1idi, jour de ma n1ort, >) le 9 février 1798. u Jea1:i-Baptiste MAR'rELET, prêtre >). << IJorsqu'on le sut ( parrni les prêtres pri– >l sonniers) condan1né à rnorf, et sur le point >> de partir de la prison pour aller conson1111er n son sacrifice , ou lui fit anssi -la recon1man– )> dation de l'an1e. J1 La respectable dan1e (c'est toujours la >> rnère adoptive et la .1nên1e consolatrice des n confesseurs de la fi)i i durrs · Ies :prisons de » Besançon) qui l'assista dans ses derniers » n1on1ens, rapporte que ·, .. depuis la prison n jusqu'au lieu ·de son trion1phe, il ne fit ab– >' solun1ent que prier, n1ais avec une attcntio11 » qui le rendit incapable de s'apercevoir des n injures que voinissoit contre loi une popu– j )_ lace égarée, on soudoyée par le crin1e. (~'est e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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