Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 172 ) " Messieurs et respectables confrères, » l\Iaintenant que ·n1on sort est décidé, je » croit~ois n1anquer essentiellcn1ent à la recon– )) noissance que je vous dois, si je ne vous lai– )} sois pas à tous n1es ren1ercîn1ens les plus >) sincères de ce que vous avez bien vonlu· n1e » supporter par1ni vous, quelque indigne que )J jé fusse des vertus qui doivent caractériser )) de vrais 111artyrs. Ce qui nie ras~ ure et me ,, . ren1plit de consolation dans ce <leruier 1110- )) 111eut, c'est d'avoir été Je té111oi11 de votre » i11éhranlahle fern1eté et. de cette résîgüation ;., parfaite dont vous n1'avez donné l'exen1ple. » Je n1eurs et rends grâces au Seigneur, qui n'a » pas pern1is que je fusse abandonné à 1na )) propre foiblesse. Que sa volonté s'acco111- >J plisse en n1oi. Oh! si n1on sang pouvait lui >> être agréable pour servir à l'expiation de n1es l> in1quiiés et d.e celles de notre inalheureuse )? }!'r ance, j e n'en verserois jan1ais autant que J> je le désirerois ; i11ais, hélas ! n1on indigni· •1: té! ... 1.l ne n1e reste doue plus de ressources 1) que dans ses infinies iniséricordes, que j'in1- )) plore à grands cris, et qne je vous prie d'im– j) plorer pour i11oi. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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