Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 1·7 1 . ) >1 presque toujo.~1rs on entendoit s' éleyer daus . . . .. . >) la· foule quelque vocifération injurieuse. Par ·» exen1ple : En voilrt donc encore ~ui de .ces »Jana.tiques ! ·et seinblables expressions. ~lais ,, la subversion n'étoit pas· générale. Dans un·e )) de ces audiences, le sieur Artaux, n1archand .)) de tabac en cette ville, et plein de religion , »> ayant entendu proférer de pareilles injures )) contre les n1inistres de l'Eglise catholique,con– )J fessa hauten1ent sa foi, et dit que si par le n1ot » de Janatiqite on entend oit ceux qui, croyant .,, en Jésus-Christ, se faisoient un devoir de sui– ·"' vre ex3ctement sa ~octrine, et qui étaient dis– » posés à endurer la n1ort plutôt que des' en écar– ») ter, on pouvoit à ce titre le traiter lui-n1ên1e >> con1111e un Jan.atique. Aussi cet hon1n1e reli~ >> gieux étoit-il assidu à visiter dans les prisons J) les bons prêtres, pour profiter de leurs leçous » et assister aux derniers nion1ens de ~eux qui » alloient être couronnés du n1artyre ". l\'1. Martelet ne conlparut au tribunal sau– guinaire que pour y recevoir la ·sentence qui le condamnoit à périr. Alors, ne pouvant plus revoir les autres prêtres jusqu'alors con1pa ... g.nons de ses chaînes, il leur adre~sa la lettr~ • suivante : e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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