Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 165 ) n ses juges, pour y entendre la sentence por– » t<.~e contre lui', et de là au supp1ice. » Ici les réflexions sont inutiles; le fait. ue u nous en dit déjà que trop. J'ajouterai seu– >t lerneut que quelque prét:ip.ité qu'ait été ~ 011 » j ugen1ent, il a encore eu le ternps de se pré– n parer à n1ourir con1rr1e un héros chrétien. ~; et con1n1e un vrai Francois. . ~ » Ma sœur, .qui étoit heurcusen1ent atrivée >> à Vesoul la veille de n1on départ, ne ra ~ )) que par un genùarn1e qui est allé le lend·e--.. )) n1ain l'éveiHer pour lui procurer c~tte der– » niè1·e et-triste ~atisfactiou <le n1e voir partir » enchaîné d'esprit et de corps pour la cau~e >> de Jésus-Christ. Elle ne s'en est pas tenue » u, ;. il n1anquoit encore à son attachen1eJ..:,.) n pour rnoi, de connoître par elle - rnê111e {) qnelle pouvoit être Î<=!Î n1a position. Elle est » arrivée . le lendeinain matiu; i11ais elle u'a 't , l t ' ' . l » pas e e ong- ernps a s apercevoir que es ,, n1ê1nes prodiges de charité qui s"opéroient à » Vesoul en notre faveur, se continuent ici » avec le n1~1ne zèle. '> Je ue counoissois encore per.~oune hi\~1· » dans cette ville. /\ njourd'hui je suis connu et » secouru d'une <fttantitc d·habit.ans rc~pecla- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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