Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( i64 ) )) j'ignore l'époque fixe. Rappelez-n1oi au sou– n veuir· de tous nos arnis .... Je vous embrasse, 1 \ • \ >' et 111e recon1111a.nne a vos pr1eres. . )) l\fARTELF.T' prêtre. )l Besançon, le 4 février 1 798 ». (( Mon cher frère , n Vous seriez sans doute étonné d'apprendre » nia translation de Vesoul à Besançon, si " vous n'étiez persuadé, con1111e moi, que nous » n'avons plus dans ce n1onde, principalen1ent ,, aujourd'hui, de den1eure fixe. C'est ce qui '> vient de 111' arriver. Je suis parti de Vesoul, » n1ercr~di dernier, par le beau ten·1ps qu'il » faisoit alors. Je vous den1ande dans quel état )) j' étois, lorst1ne j'arrivai à Besançon. Le vent, » la pluie et la grêle ne nons laissoient pas » mêtne l& faculté de nous entretenir ensen1- >> ble, n1on co111pagnon et rnoi. D'ailleurs, Je » froid et la pluie pénétroient jusqu'aux os. » Nous sort1n1es arrivés ici; on a pern1is à n1011 » infortuné co111png11on de coucher dans notrt: » chambre j)endant <leux nuits. I.Je vendredi )) suivant, après n1îdi, on l'a transfëré à la » prison n1ilitaire, où il 11'a couché que cette » nuit-là. Le lenden1ain il a été conduit devant e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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