Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( . 5- '\ 1 . ) ) n Bien loin que ce changcn1ent d'hal>îtation » n1'affiige, je n'en suis, au contraire, que plus " joyeux. A la vérité j'étois, à Vesoul, avec » des confesseurs de Jésus-Christ; ici je suis )) avec des i11arty rs. Je trouve dans les uns » co111n1e dans · les autres la n1ên1e égalité » d'an1e, la t11ê111e résignation, tout ce qui peut » caractériser de vrais soldats de Jésus-Christ » e~ de dig.nes successeurs des apôtres. » 'rout ce qui llourroit nous affliger dans » ces ten1ps inalheu1~eux, se1·oit d.'apprendre >'> que notre· absence servît de . prétexte aux fi– » dèles pour se relâther dans la pratique des » œuvres·du christianis111e. Gardez-vous bien >> de donner dans un écueil aussi dangereux; » tren1blez, au contraire, dans l'appréhension. » qu'après qu'on vous au ta enlevé vos tn inis– >' tres, Die.une vous enlève son royaun1e pour » le donner à d'antres nations, . qui sauro11t · )) mieux que vous en tirer du fruit. N'en dou– . » tons pas un instant, plus le non1bre des » lâches augn1e11tera. parn1i VOl.JS, plus le btas >J d·e Dieu s'appesantira sur la. France. Soyez >l tranq.uille sur n1on sort; il ne peut être pire >l ici qu'ailleurs. Ma sœur vot1s donnera des · » détails plus a1nples à son retour cl.'ici, dqn t e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=