Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 1G1 ) donne le pieux coufesseur de la foi que nous avons déjà cité plusieurs fois dans nos n1é– n1oires, co1nn1e co111pagnon des fers que por– tèrent ces disciples du divin Agneau, destiné~ à être in1molés après leur auguste nlodèle. c< Dans le courant du n1ois de février fut » encore n1artyrisé M. Martelet. La veille de " sa mort, on le transféra dans la prison n1i– » litaire, ce qui nous priva du bonheur de re– » cueillir ses· dernières paroles et ses derniers " mon1ens. Quoiqu'il fî1t séparé de nous, nous J> ne laissâmes pas de prier pour lui comme )) pour tous les autres >>. A v.ant cette transla– tion funeste , le généreux confesseur de la foi ne s'était point dissimulé t]u'il étoit sur ·Ie bord de sa ton1be; et ce fut de là qu'il écrivit les lettres suivantes, à tout ce qu'il laissoit après ..lui de plus cher à son cœur sur le sol de son aveugle patrie. ..d.dieu:r de M. François-Bernard Marte/et, ' . de Jussey-, prétre de la congrégation .de la ·missionJJ·fusillé à Besanço1z~ le 9jevrier 1798. cc Ma chère sœur , >>' Je profite du couie'rÎer d''·aujourd'hui, pouF » vous anno11cer mon changen1ent subit de IV. 11 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=