Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 160 ) ,, Pour s;autoriser dans les innovations În1• " pies et. sacrileges de la révolution' on cite » la défection de deux ou trois évêques J de » quelques prêtres ou religieux. Quoi <lonc ! ,. » dit ta1 père <le l'Eglise; si un évêr1ue, si un » diacre, si une veuve , si une vierge , si un. » docteur, si un n1artyr rnên1e s'éloigne de la >> règle, les hérésies devien{lront-elles des vé– » rités? Est-ce par les personnes que nous de.. n vons juger de la foi, ou par la foi que nous H devons apprécier les personnes? Personne ' ,. l ' l f~ . ' .>> n est sage , s 1 na .. a ·01; pet'sonne n est » grand, s~il n'est chrétien ; personne· n'est J> chrétien, s'il ne persévère jusqu'à la fin »•. Qu'il nous suffise d'avoir présenté cette es– quisse <les labeu z-s du vertueux ~farte let : il est un la11gage beaucoup plus éloquent encore; il va se faire eiitendre. l.;a puissance des té– nèbres étoît arrivée ; le nial faisoit tant d~ progrès, et des progrès si rapides, que les n1inistres <le la foi n"avoient plus d'autre perspective que celle du n1artyrc. Au 1111·• lieu de ses; courses apostoliques , l'hon1n1e d~ Dieu fùt arrèté, et conduit da us la prison de Besançon , cl' oit il devoit sortir pour con... .son1111cr son sacrifice. Voici la relation qu'en donne e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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