Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 159 } » reusement puni de sa désobéissance , quand )) d'ailleurs il éviteroit tout ce que l'on appelle )> ordinairen1cnt supplice, >> Il y a donc une raison pri1niti ve, et les lois " sont les .relations qui se tro·uvent entre elle et » les diffé.rens êtres, et les rapprochernens de » ces êtres entre eux. Dieu a du rapport avec » l'univers, con1n1e créateur et con11ne con– » servatcur : les lois selon lesquelles il a c1~éé; » sont celles selon lesquelles il conserve. IJ )) agit selon ces règles, parce qu'il les connoît; J> il les connaît parce qu'il les a faites ; il les a » faites parce qu'elles sont en harh1onie avec ,,. sa sagesse et sa puissance... Les êtres parti– '>> culiers, intelligens, peuvent avoir des lois " ·qu'ils o·nt faites, niais ils en ont aussi qu'ils ·J> n'oi:it pas faites. Avant qu'il y eût des êtres » intelligens, ils étaient possibles; ils avaient .,, donc des rapports possibles, et par consé– n quent des lois possibles. "Dire qu'il n'y a rien ·>> de juste ni d'iuj uste que ce qu~ordonnent / >» ou défendent les lois positives , c'est dire » q·n'avant qu'on eût tracé de cercle , tous les n rayons n'étoient pas ég.aux. Il faut donc '>> avouer des rapports d'équité antérieurs à la n loi positive qui les établit. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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