Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 158 ) ·,, ter sur la terre, et sen1bloit reléguer clans le »·ciel le crirne avec les coupables. --- Vous » n1ettez vos lois à la place de toute religion, n l\f ais la droite raison, dit un philosophe ré– n publicain , est certaine111ent une véritable 1> loi, conforn1e à la nature, con1n1une à tous )> les hon1n1es, constante, in1111uable, éter-. " nelle. Elle porte les homn1es à leu.r devoir » par ses co111n1anden1ens , et les détourne ~> du n1al par ses défenses ... -' Il n'est pas per– n n1is de retrancher quelque chose de cette >J Ici , ni d'y rien changer , et bien n1oi ns de >> l'abolir enti~rement. Le sénat ni le peuple ' ' ne sauroient en dispenser; elle s'explique >J d'elle-n1ên1e, et ne de111ande point d'autre ~) inter.prète. Elle n'est point autre à Ron1e, et ,, autre à Athènes; elle n~'est point autre au– " jourd'hui, el autre den1ain .. C'est la 111ên1e » loi éternelle et invariable qui est donnée à '> toutes les nations , en tout te111ps et en tout » lieu, parce que Dieu , qui en est l'auteur, et » qui l'a lui-même publiée , sera toujours le » seul maître et le seul souverain de tous les– » hon1111es. Quiconque violera cette loi , re– » noncera à sa propre nature, se dépouillera >) de l'hun1a11ité, et sera par cela n1ê111e rigou- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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