Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 157 ) » le consoler dans ses peines? quel spect~le » anin1e les bonnes acl ions qu'il faii eu secret ? » quelle voix peut parler au fond de son ame? » quel prix peut-il attendre de_sa vertu? corn• ' ' n1en t doit-il envisager la n1ort? )) Vous ne recounoîssez d"aotres lois que >l les vôtres , et vous voulez les t11ettre à la » place de toute religion, et des lois én1anées '> de Dieu n1ên1e , soit par la loi naturelle, J,) soit par ia révélation. 1\lais à quoi servent » les iois sans n1œurs, a dit un ancien ; et ~>sans r elig1ou, quelles n1œurs pouvez-v9us n espérer ? ~la conscience ne m'est-elle pas » plus chère que tous vos discoürs? disoit un J) philosophe païen. » Jetez les yeux sur toutes les n_ations du >> monde, parcourez toutes les histoires; parn1i » tant de cultes inhun1ains et barbares, parn1i » cette prodigieuse diversité de n1œurs et de >> caractères, yous trouverez partout les n1ên1es n idées. de justice et d 'honnêteté , partout le! » mêmes notions du bien et du 1HaL l}ancie11 » paganisn1e enfanta des dieux abon1i11al)les, >) qu'on eût punis ici-bas con1n1e des scélé- » rats...... La sainte voi~x de la nature, pl us >J forte que celle des dieux, se faisoit respcc- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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