Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 156 ) >l ritahlcs chrétiens .ne forn1eroit pas un État >> qui pût. subsister. Pourquoi non'! ce seroient » des citoyens infini111ent éclairés sur leurs )J devoirs, et qui auroient un très-grand zèle >) pour les ren1plir; ils sentiroient très-bien >) les droits de 1a détèuse natnrelle. Plus ils » croiroient devoir ~t la religion, plus ils pen– >' seraient devo ir tr la patrie. Les principes du >, , christiauisrne, bien gravés dans le cœur, se– >l roient infinin1ent Jllus forts qne ce faux lion– )) ne111' des i11ouarchies, ces vertus hun1aines )) des républiques , et cette crainte servile des , )) Etats despotiques ...... La religion chrétienne, » qui ordonne aux hon11nes de s'ain1er, veut » sans doute que chaque peuple ait les n1eil– » Jeures lois politiques, et les n1eilleures lois » civiles , parce qu'elles sont, après elle, le )) plus grand bien que les ho111n1es puissent )) donner et recevoir.-Vous voulez nous ôter }) la religion ! niais partout oit il y aura une n société établie, dit \ r oltaire lui-111ên1e, cette » religion sera nécessaire ; les lois veillent sur n les crin1es publics , et la ·religion sur les " crin1es secrets. Quel sera donc le sort de » l'hon1rne sans religion ~De co111bien de dou... » ceurs n'est-il pas pfivé? quel sentin1ent pour e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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