Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 154 ) Poursuivant cette découverte , M. Martelet ue voyoit, d'après l'aveu des sophistes eux- 111ên1es , rien autre chose dans leur secte, et par conséquent dans la révolution qui en est l'ouvrage, que le funeste art de décroire. A la vue de ce torrent de doctrines pestilentielles, et qu'il conten1ploit, avec tant de douleur, ravageant le sol de sa patrie, l'hon1n1e de Dieu avoit e111prunté chez les amis de la vérité; il avoit n1ên1e dérobé aux partisans du 111en– songe des pensées fortes, de grands sentin1ens, qui découloient con1n1e naturellen1ent de la bouche des pren1iers, et qui, par un instinct irréfléchi, échappoient aux seconds. Il avoit forn1é un recueil précieux de ces sortes de n1axin1es, qu'il opposoit aux ennen1is de toùt bien. Il est aisé de d.eviner les sources clans lesquelles il puisoit ; mais il ne sera pas sans fruit de donner une idée de son travail, inspiré par un .zèle constant et généreux. Il s' expri.. i11oit en ces tern1es : c' Il ne peut être vrai que » l'Alcora11 soit en Turquie l'ouvrage de ·o.ieu, » et vrai en France qu'il ne l~ soit pas.; que » l'Evangile soit vé1~itable en Europe, et qu'il » soit faux en Afrique; que le pape soit à ,, Ron1e le vicaire de Jésus - Christ, et qu'il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=