Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 155 ) doit. conp~ble envers eux. Pour confondre ses adversaires, ou plutôt pour gotLter le bon– heur de les convertir, parn1i de uornhreux et fort intéressans extraits, il eu avoit fait plusieurs du l 7 0J"nge du philosophe Lalande en Italie_, afin de signaler par des aveux uou suspects les én1incntes qualités des papes de ce siècle; et la dignité de leur siége lui four– nit encore des arn1es pour con1hattre les au– tr·es erreurs don1iuantes .. Il trouva dans les récits de ce voyageur une clef' qui lui facilita l'explication <le tous les n·1ystères révolution– naires : « Voici, disait ensuite le zélé serviteur ·» de Jésus-Christ, voici, en dernière analyse, le )) beau présent que les philosophes veulent faire » à la nation et au geùre hn1T•ain. L'athéisn1e )) est r abîme où ils sont ton1bés ' et dans le– )) quel ils veulent précipiter ceux qui se i11on- 1> trent assez aveugles pour les suivre. Esprits » orgueilleux, ca~urs corr·on1pus, ce n'est ·,, donc plus le schisn1e seulen1ent c1u'ils vcu– ' ' lent établir! ' Dans ce pren1ier crirne, dans » cette apostasie partielle, ils ne voient qu'un » moye.t1 de dépouiller la nation de toute >> religion, et de la plonger, à leur exen1ple, )) daus une apostasie con1 plète ». e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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