Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 1 49 ) j) systê1ne d'éducation de ces hardis novateurs; ;> ce n'est point J,. progrès des lett .r <::s, cucore " n1oins la perfection dts n1œurs qu,ils ont à. » cœur, c'est le succè~ de leur · entreprise. Le J) but unique qu'ils se proposent e~t de jeter » les fonden1ens de leur nouvelle doctri ue, et " de renverser de fou(l en co1T1ble l'éd·ifice de » .l'ancienne. Ils ne l'ont déjà que trop ebraulé >) par leurs coupables écrits, qui ont cor– » ro111pu la génération présente, au point )) qu'elle affecte de n1épriser les vé rités fon– >> dan1entales de la religion ·' qu'elle les re– " garde con1n1e des fables absurdes, et qu'elle » cherche à les couvr1r de ridicule........ On >> ne peut pas en effet se dissimuler ]es ef– J> frayaus progrès de l'i.ncréduti té, et con1- » bien il reste peu de choses à faire à la nou– » velle éducation, pour que la philosophie » achève la révolution du hien au n1al. Car » il est aussi dangereux de se fier au zèle hy– » pocrite des novateurs, pour ouvrir à la jeu– » nesse la carrière des lettres, que pour lui » donner des principes conformes à la saine » morale. Ces homn1es hautains, dout Ja n1or– » gue ·orgueilleuse est de se croire les précep– » leurs des rois, de leur dire · insolen1rnent e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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