Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 1 47 ) ., >l ·ment et dans la langueur 6 C'est Elie qui ·né » peut plus survivre à Ja }lrise de l'ai-che sainteo I . }) C'est Eléazar qui s'in1n1ole, de peur d'être >1 témoin de la désolation qui n1enace son ,, peuple .. 0 France ! ô nation jusqu'ici favo- 7> risée des cieux ! appi--ends que ce sont tes » abon1inations...•.• ' '. Ce n'étoit pas seulen1ent dans des sources sacrées , que le vrai an1i de· la jeunesse :illoit puiser ses jus tes doléances sut la marche de l'esprit public en France. De bons citoyens, des chrétiens éclairés, joignant leur voix à celle du sacerdoce; avoient chercpé à prému.-. 11ir les fidèles contre les dangers qui les i11ena– çoient. Après l'un d'eux, M. Martelet disoit à ses disciples : c< Une fausse philosophie, née )r de l'indépendance et de la préson1ption , » lève auj ourd;h ui son front audacieux, s'arme » de n1Îlle traits ·en1poisonnés qu'elle ose lan– » cer contre la religion; elle la poursui~ avec >l une fureur qui n'a point d'exen1ple : c'est ' ' tantôt par des attaques à découvert, tantôt J) par de sotnbres n1at·ches, d'autant plus Jan– ); ge1~euses qu'elles sont n1oins aperçues. On 1> ne peut se dissin1uler les rapides progrès ' ' qu'elle fait journellen1ent4 Nous toucoons e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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