Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 146 ) Thérèse de Saint - Augustin : cc Saint Paul, » dans Athènes , sentoit son cœur fi~én1ir, et ;, ses eutrailles se déchirer, à la vue de ce peu– J> ple, le plus poli et le plus ain1able de tous » les peuples, plongé dans les. ténèbres de )> l'idolàtrie. Avec quel déchirement plus cruel » encore , Thérèse de Saint - Augustin ne " voyoit-elle pas la foi de ses pères se refroi– ·,, dir et s'obscurcir dans un royaume où elle >> avoit répandu autrefo·is un si grand éclat ! >> Les ten1 ples presque déserts, les autels ahan. n donnés, le culte négligé, le refroidisse111ent » du zèle parn1i les n1inistres de la religion, ·» le sel de la terre aftadi , le feu de la ferveu'r '>> éteint dans les asiles élevés pour sa conser– "»- vation ! Avec quelle tristesse et quelle dou– .>> leur elle voyoit encore la corruption des 1> n1œurs étendre ses ravages, ]a philosophie :)} audaéieuse n1enacer de tout envahir, les >J scandales de tout subn1erger, la débauche " sans honte) la licence sans frein , et l'indif– )) férence apathique, le dernier de tous les » excès , parce qu'elle ne laisse presque plus >) aucune espérance ni de retour ni de re– » n1èàe. Aussi, 1,hérèse de Saint-August.in » 11e coule plus ses jours que dans l'abatte- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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