Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 145 ) >1 ' nous prépa.re . Qu'ils continuent de s'éten– >> dre, de s'afterrriir, ces affreux systên1es ! leur » ·poison dévorant ne tai·<lera pas à constn11er ». les principes, l'appui, le soutien nécessaire / n et essentiel de l'Etat. Amo11r du prince et de » la patrie, liens à.e fan1ille et de société, désir n de l' e.:;tin1e et de la réputation publique, » soldats intrépides~ n1agistrats désintéressés , ' ' an1is généreux, épouses fidèles , en fans res– » pectueux , riches hiei1faisans , ne les àtten– » dez, ne les espérez point d'un peuple d·ont >) le plaisir ·et l'intérêt seront l'unique dieu , » l'unique loi, l'unique vertu , l'unique hon– >, neu1i·. Dès-lors, d.ans le plus florissant c111...o >)pire. , il faudra q.ue · tout croule, que tout » s'affaisse, que tout s'anéantisse : pour le dé– >> truire , il ne sera pas nécessaire que Dieu >>. déploye sa foudre et son· toi-1nerre , le ciel » pourra se reposer sur la terre ,. du soin de le » venger et de la punir. Entraîné par le ver~ J' » l Ï ge et le délire de la nation· , f Et al ton1 - b , . . d h l\ d' >> era, se prec1p1tera ans uil a 1rne anar- " chie, de confusion, de son1n1eil, d'inaction, » de dé<;adence et de dépéri ssen1ent n. Quel rapprochen1ent frap11ant de vérité etl– h~e ces paroles si tristen1ent ptopliéfiquc·s·,. et e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)