Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 141 ) chassé de la ville et du temple tout s;gne de la 1.livinité ( 1). Cet édifice n'étoit pas achevé en 1790 , épo.. que désastreuse du trion1phe de l'i1npiété en France ; et la prédiction eut son entier accom– plissen1ent , lorsque , le 1 1 juillet I 791 , les i .. estes du fa111eux coryphée des incrédules 1110- dernes, du fougueux ennen1i de toute croyance religieuse, du blasphén1ateur du Christ et de , son Eglise, les restes de Voltaire, furent sa- crilégement placés, ainsi que ceux d'une di– vinité ~ dans l'église de sainte Ge11eviève , devenue alors c0Jr1me un temple d'idoles. Ce 11' est pas 1a seule prédiction qui ait si– gnalé les n1alheurs de la religion sur le sol de notre infortunée patrie; et le jeune professeur, · chaque jour plus jaloux de garantir du poison destructeur le troupeau confié à ses soins, avoit (1) Voici ces vers remarquables, dont l'auteur ne nous eit pas connu: Templum ausustuni, ingens, regind assurGit in·urh•; Urbe et patrond virgine digna domus, Tarda nimis pietas, vanoJ moliris hollores; J..Yon sunt h~c cœptis tempol'a digna tuis ! .Ante Deo in summd quàm templum. erezeri1 llr/;e ' , lmp~tas templis trJllet et urbe D (l.um . e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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