Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 140 ) jeune chef avait déjà su acquérir assez de lu– n1ières pour les prévenir contre les artifices des novateurs. Dans les comn1unautés ecclé-· siastiques , surtout dans un corps générale– n1ent aussi éclairé que l'était la congrégation de la n1ission en France, on avoit de grandes facilités pour se procurer d'utiles connoissan... ces : aussi l'in1pîété de la révolution n'étoit pas absolu111ent in1prévue à M. Martelet; il la n1ontroit à ses élèves , clairen1ent dénoncée dan.s plusieurs écrits estin1ahles, leur ci1ant à cette occasion des vers latins sur la lenteur avec laquelle s'élevoit au n1ilieu de Paris la rnagni– fique église de sainte Geneviève , patronne de cette ville. C'est une plainte adressée à la piété que le poète appelle tardive, pour avoir différé trop long·ten1ps l'exécution d'un si bel ouvrage: Il s'élève dans la capitale un, teniple au– guste~ immense, digne de cette ville et de sa ' ~vénérable patron1ie. Oh! trop tardive piété~ c'est e1i vain que vous lui destinez cet honneur! les tenips 1ie sont 11as Ja~'orables à cette sainte entreprise. Avant que dans cette ville vous a)·ez élevé il Diezt ce temple 1nag1tijique,, l'impiété aura e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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