Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( I 56 ) ,, ractère et sa santé, la foîblesse et la tin1îdité » n1ên1e, ne se laisse point abattre. Son sang » coule de toutes parts, ses n1en1hres sont » brisés, il se soutient à peine sur ses genoux, » 111ais cependant il se soutient , et, au grand » étonnen1ent de tous les spectateurs si én1us, » si attendris, il attend, sans to111ber, une se– » conde décharge qui couronne son triomphe, ' l'" d' . » a age environ quarante ans. >> Dans la crainte d'une révolte, on fait cou– » rir le bruit qu'on l'a fusillé parce qu!'il étoit » rl l'ar1née de la f7endée~ d'où il n'approcha » ja111ais de plus près que de cent lieues; et » M. Galn1iche , le plus doux, le plus juste » des hon1n1es, parce qu'il a volé~ et brûlé des » 1naisons : n1ais 011 ne trouva rien de sem· >l blable , ni dans leur interrogatoire, ni dans >l le dispositif <le leur jugement ». Donu'nator Domine Jesu-Chrt'ste, undè antmœ tuœ hœc tam vehernens tristùia? Undè tanla sudoris an– gustia, et tam anxia ·"urpllcatio ? Nonne 'voluntarium omninà Patri sacrfficùan ohlulisti ! et nilzil invitus prntulisti. Uûqru~ , Do mine, a rbitramur autem quod et lioc quoque ad consolati'onem infirmorum n1embrorum tuorun1 assumpsisti, ne forlè despt:ret quis .• sl caro in· firrna remunnuret, ubi ad passloneni promptu.~ eJt .~pirlt11s . Nimirùm el ut mnjoris erg·a te an1aris t!l gra- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)