Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( J 54 ) " pa~ .. t, j·e ·:sens au dedans de n1oi une 0011~ >J fiance ,et un contenten1ent qui · est inexpri.. » n1able ....... Toute 111a vie j'ai eu la plus ll grande fray.eur de la n1ot't, et n1aintenant je )> la vois veuir avec plais1r ..... ]\fon divin Sau.. » veur èprouva les trois tristesses cle l'a111e; " Dieu n1'en a préservé jusqu'à présent; peut~ l> être 111e les réscrve-t-il poù.r .Je dernier rno... » nient>>. Il sort de sa chan1bre, et va faire seg » adieux, et en 111ên1e tcm.ps une exhortation » aux personnes c[ui .occupoient deux :ch.an1"" >1 bres voisines. Parn1.i Ct-:R personnes, il se » trouvoit des hon1n1cs sans foi, sans religion. » Il les toucha jusqu'aux larn1es. Un protes• » tant, qui értoit du non1bre, ne fut pas le )) n1oins attendri. 1 1 0US re111br~ssèrent aprè$ l • f' ' l I I 1 1> cette ex :1ortat1on , a1te pour es penetrer ou " n1érite de ]a foi. Puis il leur ajouta: « Je >1 puis vous assurer qne je vais à la 111ort avec >> plus de joie que je ne serois allé, dans ma » jeunesse, à une invitation, à un festin, à une >> partie de plaisir innocente )) . Il va ensuite » rernerciet· Je concierge des peines- qu'·il lui a )) données. Enfin, quand on se.roit' venu lui )) annoncer qn'iJ aHoit être renvoyé dans sa >> p«1roisse pour y exercer lihren1eot le saint e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)