Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 132 ) ,~ Le 28 , à neuf heures et den1ie du · n1atin · ., " averti de n1ontcr à la co11n11ission i11ilitaire ' )> il s'y rend avec beaucoup ùc tranquillité, et >) y reste environ deux heures; après quoi il l> revient dans sa cban1brc, pendant que la con1.. v n1ission étoit aux opinions. Midi et den1i se » passe sans qu'on lui ait annoncé son sort. Le » portier, qui venoit de l'apprendre, entre » dans notre chan1llre, et nous dit que le pré– >> venu étoit condan1né :i r11ort. Cette nouvelle >J nous jette dans une surprise et dans une l> consternation d'autant plus grande, que, peu » de ten1ps auparavant, on nous avoit assuré » que son affaire alloit bien, i)arce qu)il n'y » avoit point de dénonciation contre Iui, et qu'il >' étoit 111uni cl'un certificat de rné<lcciu, par » lequel on constatoit qu'il se trouvoit, pour » cause de n1aladie, dans l'in1possibilité phy– » sique de snhir la d éportation prononcée i> contre les prêtres fidèles. 1'1' étant chargé )> d'aller lui annoncer sa condan1nation, ses: • " trois co111paguons, en n1e voyant entrer, »· con1prire11t, :1 1non étÏr abattn, la triste nou– » vellc dont j'étois porteur : n1uis, sans cher– » cher des détours inutiles, et in'adressant di- · "' recten1ent à 1\1. J acquinot : r< Vous avez déjà e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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