Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 150 ) >,} sacri fi ce. Ensui te il nous adressa la parole, n pour nous prier de ne pas l'abandonner jus"'!· >J qu'à ce qu'il fût irn n1olé, nous assuraut qu'une n. fois parvenu au tern1e heureux de l'éternité, " il ne cesseroit d'intercétler auprès de Dieu l> pour nous obteni l' la grâce d 'arriver égale– ).) ni.ent à notre céleste patrie, 111algré les dat1-. »· gers de notre triste exil. En 111êrne temps » qu'il nous en1 brassoit tous, on lui coupa une >J partie de ses cheveux, et déjà il s'achemi-. » noit avec nn courage héroïque vers le lieu. )> où il devoit répandre son sang pour la foi. " On ne sauroit trop adn1irer la constance et » la fern1eté avec laquelle il soutint ce n1on1ent » terrible pour la nature, mais qui devint » borrihle pour lui ». · Nous nous voyons forcés d'inte1'ron1pre ce douloureux récit. 'l,out est intéressant dans la vie, tout l'est encore plus dans la n1ort des serviteurs d·c ~Dieu. (:elui-ci nous sera n1ieux con na, et acquerra de nouveaux droits à notre vénération pro(oude, quand nous auro11s lu l:a lettre d'un autre prêtre catholique, détenu dans Jes prisons .de Besançon, sur la i11ort de ~I. Jac(1uinot. Ne vaut-il pas ~11ieux risquer de répéter quelques détails, puisque · c'est en e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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