Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( I 29 ) N I.Je 27 janvier 1798, à une heure après " 111idi, <lans les prisons de Besançon ». « A près qu'il eut écrit ces deux lettres, » nous lui fi111cs en quelque sorte violence » pour le dépouiller d'une partie de sfts pe– ,, tits meubles, en vue, nlaÎs en vue se– >) Crète, d'en faire con1n1e des reliques. Dans '~ l'intervalle qui lui restoit encore j usc1u'aux )) vêpres et à la prière pour la rccon1n1anda– >~ tion de son an1e, il se transporta <le notre '~ chan1hre aux croisées de deux. autres loge– >) 111ens, oil se trouvoient des prisonniers do .~ 1t >, la n1ajeure partie pensoient n1al en 111atière >) de religion. A près les avoi1~ exhortés à une ,. ,> conduite chrétienne et vertueuse, il les cn1~ ,, brassa, et puis s'éloigna d'eux. L'heure de ,, vêpres étant arrivée, il les récita avec tout le >> n1onde, et nous fit observer, lorsqu'il en fut n temps, qu'ii falloit faire la recornn1andation )) de son an1e à Dieu. Lorsque cette prière fut )) tern1inée, il s'adressa à son confesseur, pour '> en obtenir une dernière al)solution qu'il re-. n çut à genoux. Après quoi, se tournant vers » l'in1age de son divin Sauveur, il se prosterna ).} devant elle, la face contre terre, dans une >' attitude d.'anéantissen1ent, d'adoration et de JV. 9 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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