Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( I 28 ) >' j ugen1ent, n1énage à l'innocent condamné n des grâces proportionnées aux épreuves par J> lesquelles nous passons tous. Ces épreuves • • A >) sont courtes pour 11101 ; n1a1s vous etes en- >> c~re, selon les apparences, dans une voie n longue et épineuse à parcourir. Puisse l'effu– >> sion de n1on sang vous obtenir des grâces rela· >> tives à vos afilictions, et vous afler111ir dans » la vraie foi. Je den1ande la inême grâce pour .>> tous nos braves qui s'i11téressent à n1on sort; » vous les ren1ercîrez tous de n1a part. Si >> j'avois chagriné quelqu'un inscie1nn1ent, je )) leur de111ande pardon, con11ne je pardonne >> aux auteurs de n1a 111ort. » N'accusez personne à 11100 égard; ils me » font plus de bien que de 111al. (~'est ainsi que n l'on doit n1ourir e11 philosophe chrétien, » quand on vient à con1parer le ten1ps avec » l'éternité. » C'est dans ces sent.in1ens que j' a~tcnds, avec ». une vive confiance, n1on pardo11, des n1isé– » ricordes du Seigneur. >J Adieu pour· le ten1ps ; cherchons à nous . l' , . , » revoir pour etern1te. " Jean JACQUINOrr, prêtre. »Le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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