Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( I 25 ) >> actuellen1ent, persuadé que le Seigneur, par » son infinie bonté , daignera n1e faire n1iséri– .» corde >) . Ces paroles, prononcées avec one- . . ~ . . » t1on par un saint pretre, qui, Jeune encore, » faisoit le sacrifice ·de sa vie, et de ses espé– » rances dans le siècle, à la divinité de sa » religion, répandirent dans nos cœurs tant " de consolation, qu'au lieu de pleurer sa » mort, nous désirions de partager son sort et » sa couronne. A près le court entretie11 qu'il )> eut avec toutes les personnes de la charubre, » il écrivit les deux lettres suivantes, l'une » pour la paroisse dans laquelle il avoit exercé » le saint n~inîstère, et qu'il adressa à l'un de >~ ses neveux, l'autre pour sa fa1nille, et qu'il » fit tenir à son frère >>. Lettre à ses paro1sszens _, adressée à l'ztn de ses 1ieveux• . « 1\1011 cher neveu, le Seigneur a accepté )) le sacrifice que je lui ai fait de n1 a vie , et il » a per1nis que je fusse condan1né à lî10rt. » Vous voudrez bien con1n1uniquer la pré– » sente à tous les paroissiens au inilie u des– » quels j'ai fait si souvent retentir Jes vérités » éternelles de l'Evangile, dont plusieurs ont e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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