Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 123 ) » tation de force et de courage, n1ais toujours >• accon1pagnée d'une sainte et profonde hu– » 111 ilité. » Il parut au tribunal de sang avec cette can· » deur et cette n1odestie qui l'accon1pagnoieut )) partout ; bientôt il en sortit, après avoir » subi, devant des juges pervers, un interro– » gatoire qui devoit être le sujet ~e sa co11- » dan1 nation. Con1n1e on tardait à venir lui » lire sa sentence , ses dignes con1 pagnons de >~ fers et de souffrances en conçurent l' espé– >> rance qu'il ne seroit pas condan1né. La res– » pectable dan1e qu'il nous a été si doux de » citer plusieurs fois dans ces 111én1oires, con1- >l 111e l'ange consolateur des confesseurs déte– » nus, le croyait aussi, d'après l'opinion d'un » des tén1oins de l'interrogatoire; elle vint en » n1anifester sa joie, en partageant avec n-0us » le dîner que chaque joue e1le nous faisoit ap– » porter. On se 111it à table, et on con1111en- . >> çoit le repas avec gaîté, dans la persuasion )) que ~1. Jacquinot seroit acquitté; on. lui fit » part avec e1npressen1ent de ces n1otifs c.l'es– » pérance : mais cette joie n1al fondée ne fit )) aucune in1pression sur lui ; il conserva le >> n1ênle degré de tranquillité, portant ton- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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