Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 122 ) )} les n1érites de Jésus-Christ dans sa pas– >) sion, et sur son i111n1ense charité dans le » n1ystère auguste de l'J~ucharistie, dont il >l étoit le n1inistre. C'étoit vers ces deux oh– » jets que l'on vo_yoit consta111111ent ses yeux >' fixés. Je l'ai n.ioi-111ên1e surpris plusieurs » lois dans cette attitude ravissante; car, >> daus uotre prison , uous av ions non-seule– )) nient un crucifix, pour que sa vue nous for– » tifiàt dans cette épreuve de notre foi, n1ais » encore J·ésus-Christ, réelle111ent 1)résent sous >) les espèces sacra111entelles, dans une petite >, custode qu'il conservoit pour la consolation '> de tous les prisonniers ar1in1és de la foi. Deux • • • » ou trois 1ours avant so11 J ugen1ent , on en- )> tendit ce respectable prisonnier se réveiller .') en sursaut pendant la nuit, et, effrayé des >J approches àe la n1ort , jeter plusieurs cris, » non pas très - hauts, n1ais assez élevés pour >> ne point échapper à ceux qui couchoient » dans la n1ên1e chan1bre. Je rapporte cette )) anecdote pour faire connoître co1nbien il fut » puissa111111ent secouru par la grâce du ciel'; )) car, le jour de son jugen1ent étant arrivé, >) bien loin d'être pJus inquiet qu'auparavant, ;; il 111011tra sensible111ent en lui une augn1en.. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=