Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 121 ) _.. et la candeur en partage. Il se défio1t telle– » 111ent de ses propres forces, qu 'ou l'enten– » doit contiuuellen1ent se reco1111nander aux » prières de chacun en particulier, et de tout » le 111onde en général. N aturel1en1ent tin1ide, » il craignoit les approches et les horreurs de » la i11ort; n1a1s · son an1e pieuse et toute e11 » Dieu, s'occupoit journelle111ent du bonheur ' ' de l'éternité, et 1ravailloit sans cesse à s'en » rendre le inoins indigne possible, par une )) entière abnégation d'eHe - inên1e, et une )) vive confiance dans les nTiséricordes de son » Dieu. Bien persuadé c1u'il seroit condamné, » il ne cessait de nous répéter de ne pas l'a– ' ' bandonner, jusqn'à ce qu'il ei1t conso111mé » son sacrifice, ajoutant qu'étant la foihlesse ' ' i11ême, il avoit le plus grand besoin du se– » cours et des prières de ses ch~ritùbles con– » frères, et des autres fidèles, ses con1pagnoni » de prison. >) l.Aorsqu'on se reco111n1andoit à ses prières, » on le voyoit porter ses regards sur uu cru– » cifix, ou vers le très - Sa1 nt - Sacre111ent, en » s'excusant toujou('s du peu qu'il étoit capabla » de faire par 1ui-111èn1e, et rejetant t.out le » bien qu'on pouvoit rerr1arquer en lui, sur e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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