Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 118 ) tôt il co1nbattoit les in1 pies et les incrédules, dont les n1axin1es se sont glissées jusque dans la cabatie du pauvre ; tantôt il cherchoit des i11oyens de toucher des prêtres jureurs, et de l ' l , .. D' r · ' , es an1ener a a pen1tence. antres io1s ce~ toient des enfans qu'il instruisait des vérités chrétiennes, s'eflorçant de leur insinuer des i1-laximes contraires à la contagion du siècle; ailleurs, des vieillards, des 111ourans, des in– firmes' devenoient robjet de son zèle' qui le 1·endoit propre à tout. • Au rnilieu de travaux aussi pénibles qu'ils étoient n1ultipliés, le serviteur de J. C. n'avait .point de den1eure fixe; Ja 111oindre dénoncia– tion, l'apparition d'un gendarn1e, les recher– ches d'un n1unicipal, ou seulen1ent u11 faux avis donné de bonne foi, suffisoient pour obliger l'hon1rr1c de Dieu à changer d'asile, et le plus -souvent au n1ilieu cles ténèbres de la nuit, quelquefois sans guide , et par des temps sou– verainement fâcheux. Quoique la charité des fidèles ne le laissât hahituellen1ent manquer d'aucune chose indispensable, cependant il se trouva dans des situations si critiques, qu'il avoit à peine le nécessaire pour le 1110111ent où il existoit : mais avec sa d-ébile santé, cette si- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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