Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 116 ) dans la nécessité de recevoir des secours de l'incon1parable charité de Mme. de Sucy. A cette généreuse assistance, trop niodique· en– core, attendu _l'in1nJense quantité d'étran– gers iud igcns qui se t.rouvoient en cette viUe, les évêques feançois ajoutèrent de nouveaux hientc1its , qui procurèrent à ces deux respec– tables prêtres Je logen1ent et une très-frugale nourriture. Mais quelle que fût l'étendue de leurs besoins, quelque pénibles que devins– sent leurs iufirn1~tés, ja111ais on ne surprit l'on1bre d'une plainte sur leurs lèvres. Eh! con1n1ent auraient-ils pu se trouver 111albeu– reux? Ils avoieut l'ineffable consolation de préserver du schisn1e, par leurs lettres, éga– le111ent instr~uctives et touchantes, la plus grande partie des habitans de l\1élincourt. Le caln1e dont la France parut j oliir en 1797 , pern1it à ces vertueux paroissiens de rappeler leur i1astcur et sou inséparable an1i. Le pren1ier, in1potent; le second, plein du zèle le pl us affectueux pour adoucir les n1aux de celui qu'il hénissoit co111n1e un père, quit· tèrent la Suisse vers le n1ois de 111ars ou d'a– vril. Dans l'exil, l\T. Jacquinot avait fait con1111e le 11oviciat du 111artyre, et souvent, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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