Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( II 5 ) >l n'étoit, disoit-il après des critiques éclai-– » rés, qu'un jeune étourdi, passé tout à COU}l )) du métier des ar111es à r ét.at ecclésiastique' >> où il ne tarda pas à s'ennuyer du célibat. Il >> n'eut pas de n1eilleur n1otif que cette ins– » tabilité libertine, pour lever l'étendard de » l'i111piété sacramentaire, et point cl'autre· » droit à l'enseignement, c1u'une préson1ption » fondée sur le don d'éloquence ou de ver– » biage, dont il avoit été abondamn1ent pour· >l vu par la nature. Ignorant, au point qu'il » unissoit le luthéranisn1e avec le pélagianis– >l me, restaurateur si extravagant de la pu– » reté de l'Évangile, qu'il plaçoit dans le ciel, » à côté de Jésus-Christ, N un1a, père de l'i- , » dolâtrie ron1aine ; Scipion , disciple d'Epi- » cure; /Caton, suicide; avec une foule de >> pareils adorateurs et in1itateurs de leurs vi– » cieuses divinités ». . Soit que le zèle apostolique de ce confesseur de la foi déplût dans le pays de Neuchâtel, soit qu'il eût lui-1nên1e quelque i11otif personnel, dès t 795, il quitta cet asile avec son bon curé, qu'il n'abandonna jan1ais dans son exil, et ils se retirèrent à Soleure, où les maladies que teus les deùx essuyèrent, les 1nirent bientôt e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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