Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 114 ) Au mois de septen1hre 1792, il acco1npagna son curé dans la principauté de Neuchâtel, contrée 111alheureuse, parce qu'elle étoit pres– que tout entière établie dans les préjugés de la prétendue réforn1e, ou dans les délires de la philosophie du jour. Son zèle n'y fut pas inutile au petit nonibre de catholiques qui s'y trouvoient. Disons plus : peut-être ses exemples et ses lun1ières eurent quelque part à la conver– sion de nos frères séparés, soit parn1i les sec– tateurs de Calvin, soit parmi ceux de Zuingle, et qui, à cette époque, jouirent du bonheur de re11trer dans le sein de l'Eglise. Il est certain qu'en toute occasion, ce loyal et généreux orateur de la vérité s'expliquoit avec autant de courage que de lu111ières sur le vice essentiel de ces sectes n1ultipliées, répandues alors dans la Suisse. A l'appui de ses raisonnen1ens con· tre les prétendus réfor111ateurs du seizièn1e siècle, il ci toit le 111ot du fan1eux roi de Prusse F'rédéric II, souverain du pays, et qui ne trai– toit I.Juther et Calvin, pour nous servir de ses propres tern1es , que de pauvres gens. « Zuingle , à qui une partie de la Suisse doit » son changen1ent de religion à cette épor1ue, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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