Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 112 ) ceux-·qui s' écartoient de son sein , et con1me des rebelles, les esprits orgueilleux qui refu– soient d'écouter sa voix : « Le successeur <le J> saint Pierre, leur disoit-il, est , aux yeux » de tout cat.holiquc, la pierre angulaire sur )) laquelle est construit l'édifice de r11=glise' » puisque ia prin1anté d'honneu~ et de j uri– J> diction sur tous les évêques et sur tous les » fidèles appartient à son siége, et que l'E– » glise ronlaine est la n1ère et la t11ajtresse de ' ' toutes les autres, quoique la constitution n prétendue civile du clei;gé veuille établir le >J contraire. 1-'es avantages que pro111et l'in- • » crédulité, et la science dont elle se pare, n leur ajoutoit-il, avec le clergé de France, ne » sont que prestige et 111ensougc; au lieu d'é– )) lever l'hon1n1e, elle le dégrade et l'avilit; au '> lieu de lui être utile, elle nuit à son bonheur; » elle dissout les liens d.e la société, détruit » les principes.des i11œnrs, renverse les fon– >1 de111ens de la subordination et (le la tran– )> quillité publiq_ue..... Nos intérêts les plus )) chers sont liés au rnaintien de la religion; . n sans el.le , nous ne pourrions avoir ni con– " noissance de nos devoirs, ni la force de 1> les _ pr~!iqu_t;r .. Notre foihle~se ; · nos .imper- » fections;, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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