Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( t l l ) point alors, par ses avis, à tous ceux qui le consultèrent dans des circonstances aussi cri– tiques! Ils étoient son ancien troupeau, tou– jours si cher à son cœur; et Mélincourt se trouvait distant au plus d'une journée de Fougerolles : les communications étant faci– les, plusieu1~s allèrent le consulter; il parloit aux uns, il écrivoit aux autres, et il retint dans la vraie religion toutes les personnes qui lui conservèrent leur confiance. Il ramena même au sein de l'Eglise des esprits droits que l'enthousiasme 1 la crainte ou la séduc– tion, et surtout l'exemple d'u11 pasteur mer- • cenaire, avaient précipités dans l'abîme du ·schisme. Il en usa de mên1e envers la paroisse d'Eschenoz , son pays natal ; et l'hon1n1e de .Dieu étendit ses soins gér1éreux partout où il put faire ·entendre sa voix ou faire pénétrer . , . ses ecr1ts. A mesure que le schisme augmentoit ses ·ravages, il redoubloit de zèle pour I'instruc- , tion et le salut de ses frères. Etroitem·ent ·at- taché à .l'Église de Jésus-Christ, autant p~l' les lumières de l'esprit que par les inclina.– tions du cœur, il i1e peignoit aux fidèles que çomme 4ies aveugl~s ou eomme des ingrat~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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