Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( t rO ) » pour en saper les fondemens , consacréiif » aujourd'hui son éxistence et son ancienne. » force ». Si les éminentes qualités de M. Jac– quinot eussent été moins connues , jamais il n'eût atteint le bonheur de ran1ener aux prin– cipes de la religion et de détacher des systên1es anarchiques, des habitans de nos can1pagnes, que r orgueil ' l'intérêt' ]a vengeance peut– être, n;Jentraînoient que trop naturellen1ent vers la liberté et l'égalité~ con1me on les en– tendait aux jours de nos cruelles folies. l\foins rempli de l'esprit de son état, il n'eût été, pour un peuple simple et facile à séduire, qu'un airain sonnant et qu'une ·cymhale retentissante. Il n'en fut pas ainsi des précieuses ins– tructions du bon vicaire. Elles opérèrent des fruits de salut, non - seulen1ent dans la pa– roisse de l\Iélincourt et dans les environs , où il jouissoit, à si juste titre, de la répùtation. d'un ecclésiastique vertueux autant qu'éclairé, tnais encore à Fougerolles. Le pasteur légi– time étant mort avant la révolution, son suc– cesseur ·avoit prêté le sern1ent schismatique, et persécuté les fidèles et les prêtres catholi– ques, qu'il lui étoit impossible de confondre. De quelle ·ressource M. Jacqninot ne fut-il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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