Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 9 ) lu! suggérait .·un zèle ·animé dë l'onction la .plus vîve, de le convertir. Ses efforts étant totalemep.t infructueux, il écrivit au supérieur d.e son ordre, le conjurant de le retirer de sa paroisse, de . l'·appeler auprès de sa per– sonne, et de surveiller paternel.len1ent sa con– duite. Comn1e sa lettre ne produisit aucun fruit, le pieux abbé se rendit auprès de l'évê• que d.e Saint-1\ilalo, et l'instruisit des désor• d1~es du mauvais curé. Le pontife, plein de la plus parfaite confiance dans les lun1ières et dans la · prudence de celui qui lui <lénonçoit ces. excès, l'investit des pouvoirs · nécessaires pour les faire ces-ser. Alors il fut trouver le mauvais cu1~é, lui déclara; au non1 du premier ·pasteur, qu'il lui interdisoit . toutes les folie.. tions du niinistère, et lui enjoig.nit cle retour- 1ier auprt~$ du supérieur de son ordre. En-suite il s'einpara de la clef du tabernacle , et rem– plit toutes les fonctions· curiales jusqu'à cè qu'un. nouveau pasteur fût no·mn1é. l..1a révo– lution étendant de tous côtés ses ·rava()'es ·, il 'O faisoit, il ·multiplioit les plus généreux efforts. .pour maintenir les principes sacrés de Ja re~ Jigion dans tous les esprits et dans tous les ~œurs. Au mois· de mai 1791:, plusieurs de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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