Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 107 ) à la prière voca1e et à la méditation, avant qu'il fût appelé pour les besoins des fidèles. Après le saint sacrifice de. la n1esse, qu'il célébroit avec les sentimens d'une vive piété; dans le cours.de la journée, le juste avoit toujours des momens pour se recueillir, faire sa lecture spi– rituelle, la visite au très-Saint-Sacrement, et d'autres prières. Il avoit une dévotion parti– culière à réciter le saint rosaire, con1n1e un dévoué serviteur de l\1arie, pour laquelle il se se11toit animé d'une confiance sans hor11es. Il se livroit à ces différentes pratiqües de piété, dans un esprit si éloigné de toute espèce de recherche de lui-1nême ou de prétentio11, qu'il étoit aisé de s'apercevoir que le ciel s'offroit comn1e son unique objet, sans qu'il y i11êlât aucune espèce de retour ·vers la terre. . Cependant, quoique cette douce et par– faite union avec Dieu- par la priè1'e parût n'a– voir pour but que la propre sanctification de M .. Jacquinot, elle attiroit encore sur ses tra– vaux les bénédictions du To·ut- Puissant. Il étoit rare que des péc.heurs jusqu'alors en– durcis résistassent à la force de ses exho.-t~ tions. Prévenir ou terminer des procès com– pliqués, calmer d'anciennes inimitiés, rompre e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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