Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( ..105 ) séance pendant plusieurs siè.cles polir un ·droit de souveraineté ; ce n'étoit p1us cette fron– tière orageuse qui tantôt faisoit tre11)])ler les villages lin1itrophes, tantôt osoit se n1esurer ~vec les arn1ées des souverains du voisinage; 1:nais il y restoit plus d'une trace de cette an– cienne indépendance : golÎt décidé pour l'état n1ilitaire, caractère p1ein d'une forte éner– gie, an1our du con1n1erce, activité continuelle et repandue dans les esprits des habitans : tout annonçoit ce qu'ils avoient été un siècle aupa– -ravant, et ce qu'ils pouvoient redevenir encore . .Cette effervescence n'étoit pas de nature à être .con1prirnée par un pasteur que son grand âge et ses infirn1ités n1ettoient souvent hors d'état de connoître les 111aux de sa paroisse ot~ d'y ren1édier efficacen1ent. A de si graves incon– _véniens, ajoutez la proximité de Luxeuil et Plombières, où les eaux thern1alcs attiroient .une foule .de personnes .de religions et de i11œurs différentes. Tout ainsi concouroit à rendre les fonctions du vicaire de Fougerolles aussi critiques que .pénibles : . malgré sa foible santé, i\l. J acquinot les renJplit tontes avec une sévère exactitud.e. Sa douceur,. so11 affabilité, so11 zèle, so11 iné- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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