Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième
( 104 ) études. Ce fut au sein de sa fan1ille qu'il apprit }es éJén1ens de la langue latine , mais avec·tant :de facilité, qu'il fut envoyé bientôt à· Vesoul, dont le collége, occupé par des prêtres séc.uliers <lu diocèse, n'étoit pas alors con1posé de la n1anière fàcheuse d.oi.1t il le fut à J' époque de la. révolution. Ce vertueux enfant y· fit des pro– grès dans les lettres , sans y perdre le trésor de son innocence ; et ùès-lnrs le ciel lui donna co111n1e une secr-ète inclination pour l'état ec– clésiastique. Dans la vue de l11Ûrir et cl'épurer cet attrait; il suivit le cours de théologie à l'université de Besançon, ainsi que )es exer– cices du sén1inaire, où il rnanifesta tant de 111arqnes 8ensihles de capacité et de piété so– lide, que ses supérieurs arrêtèrent quïl seroit pron1u aux sai nts ordres. A peine l~ pieux lévite eut-il reçu le ca..– r~ctère auguste du sacerdoce, qu'il fut envoyé . con1111e vicaire à l'extré111ité du diocèse, du côté de la Lorraine, d~ns 13: paroisse .de Fou.– geroll es~ EJle se con1posoit de plusieurs vil,. lages ou han1eaux écartés, dans un terraio iné– gal et coupé ; vollà encore les n1oindres diffi- . cuités qu'il pouvoit y rencontrer. Ce n'étoit plus, à la vérité, cette co1111nune en sur,. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)
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