Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( IOI ) » quer une col'i1n1én1oration à fairé polir le » 'leuden1ain. Les vêpres étant dites, on fit la n recon1n1andation de l' an1e; . et le généreux l> .confesseur de la .foi, au 111on1ent d'aller re{;e– ~» voir la couronne, craignant de la souillet » par quelque tache légère, con1n1e quelque )> défaut de charité, se tourna vers l'assenrblée, J> la priant de lui pardonner les f~utes · qu'il » ponrroit avoir coinrnises enve rs eJle. Puis , » .nous ayant perrnis à tous de l'en1brasser, il » nous quitta pout· aller se livre r tl ses hour– ».· rea ux, qui l' attendoient e11 lre les deux portes " de la. grande cour. Dès qu'il fut arrivé, 011 n lui dit de donner ses n1aius pour qu'on les .» lui liât, ce qu'il fit aussitôt, saus la plus lé– >> gère répugnance. L'hornn1e chargé de cette » .infàn1.e con1111ission lui dit_, en les lui serrant: .)> Va, niallz.eitreux ) tzt en as assez fait 1nou~rir J> d 'autres_; il était bien te1n7Js que ton loltr vi'n.t. » C.'est que les autorités constituées, pour ôte1' >) de ·l'esprit du peuple que les prêtres fidèles » étoient n1artyrs de la reli gion, répandoient )l le bruit qn' on ne devoit attri huer q u'3 leur » opposition tous les n1alheur~ <l e la république >J au dedans et au dehors. I.Je digne disciple tle ..D _Jésus-Christ ue répondit rien à cette atroce e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)